Nom : Sariloki
Prénom : Kalia
Sexe : Féminin
Age : 10 ans
Classe : Magicienne runique
Description physique :
Une peau au grain serré, sans défaut, un visage aux traits fins et délicats, des petites mains, des longs doigts pâles aux ongles en amande, cette petite demoiselle est bien jolie, avec un sourire remplie de bonne humeur qui fait briller d'immenses yeux verts. Mais si son physique semble parfait - relativisons tout de même, tout le monde a un minimum de charme -, son corps n'est rien comparé à sa voix qui débite des mots de toutes langues comme si c'étaient sa langue maternelle. Son rire, pareil à un carillon, est communicatif et même son chant n'est rien comparé à ce son de clochettes.
Kalia a un corps chétif et agile qui se est synonyme de grâce à chacun de ses mouvements. Elle pourrait avoir une apparence allant jusqu'à 20 ans si elle se décidait à porter des vêtements la rendant plus mûre. Elle porte toujours un chapeau pointu trop grand, dont l'extrémité est décorée d'une lune qu'on retrouve en un format moins grand dans ses cheveux bruns clairs aux reflets roux. Ces derniers sont coupés courts en des mèches sans discipline.
Elle possède un couteau orné de symbole divers et une dague simple.
Description mentale :
Cette Laryanne aux phrases touchantes, et aux réactions quelquefois enfantines, a connu beaucoup de choses à travers sa mémoire et à travers celles de ses ancêtres et pose quelquefois un regard profond sur l'univers. Son plus grand défaut est de ne pas voir le danger et de ne voir que le meilleur chez chacun. Mettez là devant un type qui veut la tuer et elle se dira qu'il connaît son métier car il menace une frêle personne ou devant un homme ivre et elle pensera que ce pauvre homme n'a pas eu de chance. Bref, un mot d'ordre : seconde chance, on peut toujours changer.
Si elle sait pardonner facilement, elle aime aussi faire des méchants tours rien que dans le but de s'amuser. Technique classique : attirer la victime par un chant quelconque, lui prendre quelque chose et lui rester insaisissable jusqu'à ce qu'elle s'ennuie. Elle abandonne dès lors l'objet et disparaît.
Bref, Kalia est une Laryanne typique, de celles qui est conté dans les odes des peuples humains. Libre dans son esprit, elle est certaine que la vie n'est pas assez longue.
Histoire :
Qu'importe la saison, le jour et l'heure auxquels s'est arrivé. L'enfant est née et au plus profond de son enveloppe charnel, la connaissance et le don battaient au même rythme que son cœur. La sœur de sa mère regarda l'enfant qui pleurait sa douleur de vivre. "Le Peuple compte un nouveau membre." chanta sa tante dans un sourire. La nouvelle mère lui répondit avec ce même sourire. "Elle s'appellera Kalia. En la mémoire de nos ancêtres."
Trois ans plus tard, Kalia était déjà bien plus qu'une enfant des bois. La magie runique s'était réveillée. Elle connaissait beaucoup de choses et en avait découvert des nouvelles. Elle était déjà passionnée par les humains dont elle savait la longévité deux à trois fois plus longue.
Kalia a cinq ans. Elle a atteint sa taille définitive : elle est petite et passe dorénavant facilement pour une enfant humaine de 10 ans même si elle est plus intelligente que cela. Elle a découvert la ville et tout ce monde qui se voyaient sans se regarder la fascinait. Mais la plupart de ses journées s'accomplissent entre des arbres et des êtres chantants. Sa vie lui semble être éternelle et commence à se lasser. Même le tracé des runes ont perdus leur amusement premier. Si elle savait que sa vie allait disparaître, elle n'aurait pas eu tout ces regrets pour sa visite du monde extérieur à la forêt.
Kalia a six ans, pour les humains, c'est une enfance normale, pour les nains, six ans, ce n'est vraiment rien et les flammémérites, ça ne représente que le début d'une longue vie mais pour les Laryannes, c'est quelque chose, six ans ! Quand on sait que ça vit au grand maximum trente ans et que c'est plutôt rare !
Au minimum ? Et bien, environ vingt ans sauf si …
C'était une journée d'été, lourde d'atmosphère et de nuages sombres. Les cimes ne gardaient pas la forêt fraîche et l'enfant se souvient de tout, jusqu'au moindre détail. Pendant toute la journée, le ciel a refusé de crever, mais lorsqu'il se décida, tout devient cauchemar. L'éclair fusa, plus lumineux que le soleil, et s'abattit sur un arbre. Il tomba, partit en flamme, s'écrasa sur un autre et rapidement, tout fut en flamme et cendres encore chaudes. Comment Kalia survécut-elle, elle l'ignore mais au petit matin, elle se leva, recouverte de cendre. Elle fouilla les dépouilles de son village, chercha une présence vivante mais rien ne bougeait. Dans les décombres de sa maison, elle trouva sa mère et sa tante. Kalia les pleura, avant de recommencer les fouilles. Elle retrouva le chapeau de son arrière-grand-mère – dont elle n'avait connu que la mémoire –, trop grand pour elle mais ce chapeau lui semblait important – sa mémoire le lui soufflait sans aucune explication.
Par après, elle savait qu'il n'y avait rien d'autre à fouiller. Elle décida cependant de rester en cet endroit pour enterrer son Peuple, sa famille et chanta leurs mémoires qui étaient désormais la sienne. Elle n'avait jamais rendue visite aux villages Laryannes voisins et la mémoire de ses ancêtres restait muette. Elle donc sortit de la forêt, marcha longtemps à son orée car c'était le seul endroit qui lui donnait de la nourriture.
Un jour – deux semaines étaient passées depuis l'incendie qui n'avait détruit que le village et pas le reste de la forêt. C'est à ce moment-là qu'on remercie les runes de protection. – alors que Kalia errait dans des vêtements de plus en plus sale, un vieil homme apparut avec un sourire d'homme bon. Kalia avança vers lui, leva la tête et le fixa dans les yeux.
"Je t'attendais." dit simplement le vieillard. "Comment ?" répondit-elle. "Les runes me l'ont dit." fit-il en montrant son bâton gravé de ces dernières. Il fit demi-tour et Kalia, voyant en lui non seulement un maître mais un sauveur, le suivit. Il l'emmena chez lui, dans une bâtisse reculée du monde, cachée entre une forêt et des immenses rocs. Étrangement, il ne posa jamais de question sur l'origine de son hôte à qui il donnait accès à sa bibliothèque - la pièce la plus sacrée de la maison. Elle y apprit des choses nouvelles, et le vieux mage qu'elle surnommait grand-père lui enseigna cette capacité à pardonner et à ne jamais douter de ce que contait les runes lorsqu'on savait les lire. Pendant trois ans, elle apprit toutes les connaissances qu'il y avait à apprendre. Le vieil homme finit par mourir de vieillesse et, Kalia le sentait, de nombreux secrets étaient morts avec lui. Elle récupéra la dague de son maître, prit tout l'argent qu'il y avait à prendre et a enterré la dépouille de son enseignant. Elle a ensuite fermé la maison, et s'en est enfuit.
Déjà un an qu'elle voyage, dans son habillement qui n'attire que de la sympathie. Elle est allé jusqu'au Royaume de l'Aschvur par curiosité des mœurs des habitants et est revenu dans l'Empire de Lans. Ses multiples voyages n'ont raison d'être que dans le but de se trouver un nouveau maître, ou de comprendre toute la complexité de la société et des caractères.